Et si on se faisait plaisir au travail ?
J’ai connu dans ma vie professionnelle une période où je trainais franchement les pieds dès le réveil, où ma motivation flanchait et mon énergie avait disparu…où le sens de mon travail me semblait moins clair, moins utile, plus « bullshit » comme l’a décrit David Graeber dans son livre sur les bullshit jobs*. A cette époque, mon travail que j’aimais tant par ailleurs prenait des allures de grande machine à process et à KPI . Il m’était demandé de plus en plus de reporting, des tableaux si compliqués qu’il fallait s’y reprendre à deux fois pour bien comprendre ce qu’on nous demandait.
Il m’a fallu comprendre d’où venait ma démotivation, parfois même mon déplaisir profond de certaines de mes journées et faire la part entre ce que j’aimais, ce pour quoi j’étais réellement compétente, ce qui m’animait dans la vie et ce que j’identifiais comme la source de ma perte de sens. La découverte de cet outil de développement personnel qu’est l’Ikigaï m’a permis de construire ma réflexion et d’identifier les ajustements utiles dans ma vie.
Je vous partage ici les fondements de la méthode ainsi qu’une fiche-outil qui vous permettra de vous autocoacher en suivant les étapes pas à pas. Et peut être réussirez-vous à toucher du doigt votre Ikigaï, votre raison d’être professionnelle ! mais au fait, de quoi on parle au juste ?
Vous avez dit IKIGAÏ ?
Le terme IKIGAÏ n’a pas d’équivalent en français, mais il peut se traduire par « raison d’être » et « joie de vivre ». En somme, l’Ikigaï, c’est ce qui fait sens dans la vie d’une personne.
Il a été défini par Dan Buettner, reporter de National Geographic lors de ses recherches sur les zones bleues du monde (blue zones), des endroits où vivent de nombreux centenaires, et en particulier lors de son étude sur la vie des habitants de l’ile d’Okinawa connus pour leur longévité et leur excellente santé.
Buettner a mis en avant six facteurs, comme l’hérédité, une nourriture saine et sobre, de l’activité physique quotidienne ou encore un bon réseau de contacts comme facteurs de longévité.
Il a également découvert une philosophie de vie que les locaux appellent ikigaï : “ce qui donne envie de se lever le matin” et constaté qu’à Okinawa les habitants sont tellement en accord avec eux-mêmes et avec leurs aspirations, qu’ils ne cessent jamais vraiment de travailler.
Vivre avec son Ikigaï, ça veut dire quoi ?
Vivre avec son IKIGAI c’est avant tout se sentir à sa place, bien dans son élément, utile et compétent. C’est aussi savoir quelle contribution au monde on apporte. En développement personnel, l’ikigaï devient ainsi une méthode intéressante pour ceux qui souhaitent atteindre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et mettre du sens dans leur travail et dans leur vie en générale.
Les préalables de la méthode.
La méthode est moins compliquée qu’il n’y parait. Il suffit de :
- Se retrouver avec soi-même
- Creuser ses envies et ses forces, ses aspirations et ses valeurs
- Garder confiance dans le changement
- S’entourer des bonnes personnes, positives et qui croient en vous.
Envie de tester la démarche ?
Vous sentez le besoin de remettre du sens, des perspectives positives et utiles dans votre vie ou de mieux l’équilibrer. Suivez les étapes et répondez aux questions pages suivantes. Et soyez ouvert.e à tout ce qui peut en émerger 🙂
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à me contacter ou à me laisser vos commentaires.
Bonne lecture !
Catherine d’Echodyssée
* « Bullshit jobs », David Graeber, édition LLL Les liens qui libèrent, 2018
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